Saint Genix à gauche, l'Aiglette à droite |
Il a plu durant la nuit, le ciel est nuageux.
L’ascension du But Saint Genix (1643m) semblait compromise, Philippe
m’ayant averti que la trace est parfois difficile à suivre, alors en cas
de mauvaise visibilité mieux vaut ne pas trop s’aventurer là-haut. Ça
m’ennuie car je n’ai pas de parcours de repli à plus basse altitude. De
la fenêtre de mon mobile-home, je vois les nuages accrochés sur les
hauts sommets de la Montagne du Glandasse, aux alentours des 1800-2000m.
Il
ne pleut plus désormais, une légère bruine simplement. Je consulte deux
trois sites météos sur mon smartphone pour avoir la tendance : pas de pluie de la journée,
mais ciel couvert devant se dévoiler à la mi-journée. C’est bon je me
lance, d’ici que j’atteigne le sommet, ça aura le temps de changer, j'aviserais en chemin si besoin de me replier.
Vue d'en haut, ça le fait! |
Les
jambes tournent plutôt bien malgré la sortie d’hier, bonne surprise,
j’en aurais bien besoin car la grimpette de 1000m+ sur 12km va piquer
sérieusement. Après Marignac, on attaque par une piste large, le sommet
du Saint Genix est bien visible, c’est rassurant pour la suite. Elle
oblique sur la droite sur un single en montée qui rattrape la piste une
épingle plus haut. Sensation particulière, car plus j’avance sur cette
piste, moins j’ai l’impression de progresser, je vois le sommet sous
plusieurs angles, mais il semble inaccessible, les épingles s’enchaînent
jusqu’à atteindre la Côte Giraud (1066m). De là, on quitte la piste pour
emprunter un single dans les pins, qui devient ensuite aérien et difficilement
roulable, car étroit, et parfois en dévers donc pas facile de tenir sur le
vélo. J’alterne entre roulages et poussages, jusqu’à atteindre des
grandes coulées de pierres résultant d’éboulis et qu’il faut traverser
avec le vélo sur le dos en veillant bien à ne pas faire de bêtise.
Quelques cailloux dégringolent par moment sous mes pas, vite vite ne
restons pas là !
La suite est plus
roulante sauf l’arrivée au Pas Bouillanain (1444m) qui se fait en
portage également car c’est inroulable. Les paysages sont déjà
magnifiques de là-haut, on attaque la fin de la montée par une piste,
que l’on quitte un peu plus loin sur la droite pour rouler sur un single
qui longe les crêtes. On sort de la forêt pour atteindre les prés. Le
sommet est tout proche, il reste deux coups de cul à donner et enfin ça y
est ! On a une vue extraordinaire sur tout le Diois et les sommets du
Vercors alentours, le Massif du Glandasse a la tête dans les nuages mais le soleil tente
une timide apparition.
Descente de rêve... 1000m de D- |
La
pente s’inverse enfin et je dévale le long des crêtes sur un single
sympa jusqu’à atteindre le Col de Vassieux, où je décide de casser la
croûte à l’abri du vent tout en profitant du paysage. La montée au But
de l’Aiglette (1524m), se fait en alternant pédalage et poussage. Le
ciel se gâte je me dépêche d’atteindre les Rochers de Chironne avant
d’attaquer la superbe longue descente du Col de Chironne (1000m- sur
6,5km), alternant terre et cailloux, une zone un peu exposée, mais un
régal à rouler au guidon du Stumpjumper.
A
Chamaloc, je remonte par une piste DFCI pour rejoindre le Col de
Romeyer, puis un single assez gras m’amène au Col de Bergu. De là, on
prend le dessert avec un single très ludique qui longe les courbes de
niveau dans un joli paysage avant de plonger rapidement jusqu’au
remparts de Die, terme de la boucle.
Encore un bien joli parcours de 40 km et 1800m+
Encore une petite sélection de photos, peux pas les mettre toutes tellement c'est beau, mais ça donne une idée ;)
Un coin que j'aime beaucoup, ou j'accède la plupart du temps depuis l'autre coté ...
RépondreSupprimerJe vais regarder la carte: y a deux endroits qui ne me parlent pas Cote Giraud et Pas Bouillanain ...
je suis preneur du gpx si tu mets plus tes inserts visu gpx sur ton blog ...
Vais essayer d' retourner avant la fin de l'automne
@+
Vive la praline ! Content de voir que la région t'a plu ! Quand tu reviens, fais signe ;-)
RépondreSupprimer