Sommaire

vendredi 12 novembre 2010

Les sentiers de la Garoutade

Enfin, après des semaines d'attente insoutenable, il est finalement arrivé : le weekend arverne qui se tient cette fois ci dans les Pyrénées Orientales, dans le secteur d'Ille sur Têt.
Au programme de ces deux jours de VTT, un maximum de gavage de monotraces!
Eric "Coach", Thierry "Mistigri", Xavier "Plop", et moi-même retrouvons Louis "Lalouize" à notre point de chute jeudi soir, pour engloutir hamburgers frites maison et despérados. Ça s'annonce bien, vivement le lendemain matin.
Vue sur le Canigou
Rendez vous vers huit heures ce matin à Rodès pour commencer les circuit de la Garoutade 2010, que nous décidons de raccourcir d'une dizaine de kilos (secteur du barrage de Vinça) pour profiter un maximum des portions de descente. On retrouve au départ Fred "Le Belge" et Christian, des amis de Lalouize pour nous accompagner ce jour.

Ça y est c'est parti, beau temps au programme, la journée s'annonce inoubliable. Inoubliable elle le sera, mais pas forcément pour les raisons invoquées...
Après quelques kilomètres on amorce la première descente, celle de Rodès : sympathique avec du cailloux, des virages serrés, quelques marchounettes, mmh menu super appétissant dans les rayons du soleil levant, quand une erreur bête faillit me coûter ce superbe weekend : ma roue avant bute sur une pierre, je tombe assez lourdement sur le poignet droit après un beau soleil, aïe, ça pique sévère, je repars mais j'ai du mal à serrer le guidon, je fais un refus devant le dernier pierrier avant d'arriver sur la rivière. Mon poignet me lance, apparemment rien de cassé, mais une entorse très probablement, il enfle assez vite. Mon moral n'est pas au beau fixe, mais bon, je décide de continuer quand même... La journée commence bien, mais elle est loin d'être finie.

Au détour d'une petit single en sous bois, une branche passe dans le dérailleur d'Eric, bing : patte de dérailleur cassée. Je lui file la mienne pour dépanner, et c'est reparti.
Coach et Lalouize bricolent
Un peu plus loin sur un sentier somme toute sans aspérités apparentes, c'est cette fois la patte de dérailleur de Lalouize qui cède. Changement de patte plus un rilsan sur la chape, on a du faire environ dix kilomètres, on se dit que c'est pas possible, surtout qu'à ce moment là, Fred "Le Belge" remarque une boursuflure sur le top tube du cadre carbone de son cocodale Scalpel flambant neuf, comme ci le carbone avait subi une contrainte mécanique.
Fichues pattes...
On repart et on commence à bien s'amuser dans les singles du sud quand en bas d'une descente c'est la chaîne d'Eric qui lâche, surement fragilisée par la panne précédente...

 On arrive ensuite sur une portion particulière, une sorte de gymkhana avec des portions de montées descentes courtes, usantes et sans intérêt, que l'on aurait mieux fait de zibber...
Les descentes sont très engagées, on a la banane, on enroule les marches, arrache quelques sauts, c'est excellent, j'arrive à gèrer malgré ma douleur au poignet. La dernière descente avant d'arriver à Ille sur Têt est très éprouvante, elle brasse pas mal.
Superbe!
On refait le plein d'eau et on décide de se grimper la piste qui mène à la descente du réservoir pour casser la croûte là haut. De là haut on a une vue superbe.

Comme dessert, la descente du réservoir fera bien l'affaire : très ludique et à la fois quelques passages techniques nous émerveillent et nous amusent comme des gamins. C'est l'éclate totale. On remonte par une piste de "pompiers" et après un petit goulet en béton pour évacuer les eaux qui ravine, le dérailleur arrière de Lalouize cède et va s'emmailloter autour des rayons, brisant à nouveau la patte de dérailleur, sa deuxième de la journée, la troisième avec celle d'Eric !!! Bien sûr, on avait pas prévu d'en casser autant, la journée est donc finie pour lui, il finira d'arriver aux voitures gràce à des locaux. Merci à eux.

A ce moment on se dit que l'on est maudit, mais on continue malgré tout. On sait désormais pertinemment que l'on ne pourra pas finir totalement le parcours, la faute à toutes ces anomalies qui nous coûtent du temps, et la nuit tombe vers 17 heures en cette saison...

On remonte une dernière montée sur piste qui nous mène vers un mini dolmen, avant d'entamer notre dernière descente de la journée qui nous amènera à Bouleternère.
De là, on rejoint la voie ferrée que l'on suit pour rejoindre Rodès. Seul hic, on arrive à un tunnel ferroviaire, face à un mur à avaler. Portage, poussage dans les buissons nous raye la peau, on joue aux sangliers mais on se résout à faire demi tour, on rejoint la route et on file sur Rodès retrouver Lalouize qui nous attendait. Pfiioou, pas fâchés d'arriver, on se descend une bonne bière en se remémorant les péripéties de la journée, mais aussi en repensant aux magnifiques sentiers d'Ille sur Têt.
Christian aura la gentillesse de dépanner Lalouize en lui prêtant son Cocodale Rize, pour lui permettre de nous guider pour la sortie du lendemain.
Avant de rentrer au bercail, passage à la pharmacie acheter de la bande élasto pour mon poignet et cachetons anti douleurs.
Bilan à la fin de cette journée : beaucoup de casse, mais super heureux d'avoir pu profiter de ces sentiers.
Les monotraces et descentes de la Garoutade sont ludiques, techniques avec de belles difficultés qui nécessitent un bon bagage technique pour pouvoir les surmonter et surtout bien en profiter. Attention aussi à la fatigue accumulée, la sanction n'est pas loin en cas de manque de lucidité.
60 km pour environ 1850m de D+

1 commentaire:

  1. Que de casse... :o( Les machines et les hommes sont fatigués en cette fin de saison.

    J'espère que ton poignet va déjà mieux, soigne le bien, tu vas en avoir besoin pour la GTMC. ;o)

    RépondreSupprimer

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...