Je profite de cette matinée de libre pour aller rouler du côté d'Enval. Il a plu un peu hier après midi, le ciel est couvert, le plafond est bas, il fait à peine 10° au départ, mais je me réchauffe vite, car j'attaque direct par une petite côte (côtelette? ^^) pour prendre un peu de hauteur, je poursuis en direction du Pont de Crouzol, puis la traditionnelle montée au Château de Tournoël. Les pierres et les racines sont humides, mais ça va. De là-haut, je poursuis sur le GR441 pour monter le Puy de la Banère sur le sentier en sous bois.
J'amorce la première descente étroite dans les bois, mais je reste prudent car les appuis sont assez approximatifs, à cause des feuilles humides, mais les courbes s'enchaînent plutôt bien. Je poursuis sur la descente de la Vierge, pleine de caillasse, et je continue mon tour en passant dans le parcours de santé de Volvic. De zig en zag dans ces sentiers qui se ressemblent tous, j'attaque la montée direction Moulet Marcenat, et je bifurque pour prendre la direction de Viallard, ça serait dommage de passer dans le coin et de ne pas profiter du single dans les gorges. La roche est humide, les marches et les difficultés s'enchainent sur un bon rythme, j'appréhende juste avant le passage de la dalle inclinée, en espérant que le grip sera bon, heureusement il le sera, ça m'aura évité une bûche. Je poursuis le sentier à fond, et je rejoins la route.
Je retire à nouveau le coupe vent pour la grosse grimpette qui suit et qui me conduit tout en haut du plateau au dessus de la Pradelle et de la Banère. Des chevaux me servent de comité d'accueil en haut, je bois un coup et je continue en direction de Charbonnières les Varennes. Peu avant je bifurque à droite en direction du Montaclier, j'ai dans l'idée de dévaler le petit sentier descendant au dessus du centre Clémentel à toute berzingue. C'est un tronçon super ludique, mais trop court malheureusement. Je poursuis mon tour en poursuivant sur un bout de route pour descendre la trace de lapin derrière les rembardes de sécurité. La végétation s'est bien développée, les genêts en fleur obstruent le passage, j'attaque de descendre et je suis immédiatement trempé par la végétation humide. Je retrouve la trace après les rochers et je continue de descendre, je me raye bien le tibia gauche en passant dans les buissons noirs et j'arrive finalement sur le chemin qui me conduit sur la route de Beauvaleix.
Un peu de grimpette sur route pour arriver au village et j'enquille dans la descente du Renard. Le haut du sentier est étroit, je me trempe à nouveau à cause de la végétation, et enfin arrive la partie en sous bois, je lâche les freins et ça file vite. Malheureusement après le pierrier, c'est bien moins rigolo car de nombreux troncs d'arbres entravent le chemin, c'est désormais presqu'inroulable. C'est dommage, ce petit sentier qui avait plein de charme est défiguré à présent, beaucoup d'arbres qui longeaient le sentier ont été abattus, plus de pifs pafs, il ne reste qu'un champ de mines, c'est triste...
Le tour se finit par une portion commune avec le départ, j'arrive finalement à la voiture, après 27km et 800m de D+ en 2h30, juste avant la pluie.