Lendemain de fêtes

1er Janvier rime avec 1ère sortie de l'année. Rendez vous est pris à 13h30 en Gare de Durtol où je retrouve Xavier, Laurent, Eric, Pierre et Jacques au départ. Pierre loupera le départ du train suite à la perte d'une vis d'étrier de frein, il nous rejoindra plus tard après avoir réparé. Le brouillard est de la partie, température aux alentours de 5 degrés, on se jette dans le premier petit sentier qui se présente. Manque de pot, deux arbres nous bloquent le chemin et nous décidons de les enlever pour dégager le passage : ça nous occupera un gros quart d'heure, et on repart. Seulement vingt mètres plus loin, après le virage, ce sont carrément des dizaines d'arbres qui sont sur notre chemin... Premier portage donc pour rattraper la route, ça réchauffe.

Le groupe retrouve comme promis Pierre à Sarcenat et l'ascension se poursuit. Le terrain est gras, j'ai les jambes vides, je prends mon mal en patience et monte au train. Heureusement que Jacques pète sa chaîne, ça me permet de m'arrêter pour le dépanner et pour récupérer. Ca n'en finit pas de monter, on passe Ternant et on embraye direction la Grotte du Sarcoui, première fois que je vais dans ce coin. On admire la mer de brume qui recouvre la plaine, c'est superbe. Le "Gourou Pointésien" nous persuade qu'il faut aller au sommet du Grand Sarcoui. Ce qu'il ne nous dira pas, c'est que pour y accéder, il faudra s'avaler un portage "de sa race" dans les pierres, les rigoles, et les branches.

Ouf, nous sommes enfin en haut, on vient de "s'avaler" 600 m de D+ sur 9 km! La barre de céréales est la bienvenue, on admire le paysage à 360°, et on redescend de l'autre côté du puy, par un sentier prometteur au début, mais qui se transforme vite en séance de descente en rappel. On aura bien fait les sangliers dans le coin. Nous formons une chaîne humaine pour nous faire passer les vélos.

On enchaîne rapidement pour prendre la direction du Puy de Dôme par le sentier qui part du parking du Pariou. Ici la pouzzolane est tantôt gelée, tantôt meuble, et nous finissons dans un bourbier, qui bouffe pas mal d'énergie. On atteind finalement le pied du Puy Pariou, vers les marches, et on continue notre virée pour se faire le traversin. Le soleil bascule de l'autre côté de la Chaîne des Puys, la nuit ne va pas tarder à tomber du côté de Clermont. Pas grave il ne nous reste plus que de la descente, 9 km et 600 m de D- , on attaque par le beau Chemin des Gouris, tapis de feuilles, avant une dernière zone de relance dans la boue vers le Golf et nous lâchons les freins ensuite pour rejoindre Orcines.

Nous sommes redescendus dans la brume, la nuit tombe, faut pas traîner dans le coin, on passe Bonnabry pour traverser ensuite les Bois de Pégnu, dans le petit sentier aménagé avec des sauts qu'on passe avec prudence, car la visibilité est plutôt mauvaise, je fais une chute sans conséquence, ce ne sera pas le cas de Laurent qui fera un appui marqué sur la paumette droite lors d'un contact brutal avec une racine. Il prend donc logiquement la tête du classement GCC (Ground Contact Contest).

On rejoint enfin les voitures, bien contents d'avoir profité de cette belle journée en altitude.

Bilan : près de 25 km pour 820 m de D+

Pour une première virée, celle-ci est à classer dans la catégorie "athlétique".

Petit diaporama :