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lundi 15 août 2011

La GTMC, c'est fait!

La GTMC faisait vraiment partie des choses que je voulais faire un jour en tant que vététiste. La proposition de Yann de la faire en semi autonomie ne m'enchantait guère au départ, car partir 12 jours loin de ma femme et de mes enfants en bas âge ne me paraissait pas vraiment possible. Finalement on aura fini cette traversée avec un jour d'avance, ce n'est pas plus mal.
Mais l'occasion de faire cette traversée ne se présente pas tout le temps, et je décide finalement de me joindre à Yann pour la réaliser. Je n'avais jamais pratiqué de camping en bivouac auparavant, et je comptais bien sur l'expérience de Yann dans ce domaine pour partir l'esprit tranquille et rassurer ainsi ma femme et mon entourage. Et finalement, je crois avec le recul que c'est la meilleure façon de réaliser cette traversée.
C'est avec beaucoup d'impatience que j'attendais le départ, les premiers tours de roue sont vigoureux, on se dit qu'on part pour un truc superbe, et c'est vraiment le cas. Les deux premières étapes ne m'apporteront rien de nouveau en terme de paysage, car je roule ces chemins tout au long de l'année, et nous avions également déjà reconnu l'étape 01 avec Yann l'été dernier.
Par contre dès le jour 03, les nouveaux paysages qui se déroulent sous mes yeux me font comprendre que là, je suis bien parti pour aller à la Mer. L'âme de l'aventurier prend le dessus et chaque kilomètre de pris n'est plus à prendre.
Les jours s'enchaînent, les contrées aussi de même que les kilomètres, j'ai le temps de réfléchir avec toutes ces heures de selle, de penser à mes proches, à ce que font mes enfants au moment où je pédale. Le fait d'être isolé de la "civilisation" rend la traversée plus immersive. C'est une drôle d'impression que de voir les paysages évoluer au fur et à mesure que l'on avance, jour après jour. Je n'ai même pas eu trop envie de savoir ce qu'il se passait dans le "vrai" monde pendant ce temps, finalement pas si accroc à internet et à la télé comme ma femme me le dit ^^.
Il y a quelques checkpoints qui motivent quand on les franchit et qui donnent de la force pour continuer de rouler. Pour moi, il s'agissait de franchir Ruynes en Margeride, le Mont Mouchet, puis le Mont Lozère, le Mont Aigoual bien sûr, puis La Couvertoirade et enfin le Mont Sainte Baudille.
Pas un seul pépin mécanique, pas une crevaison, le vélo a été top, de même que le porte bagage Topeak sur tige de selle, le matelas autogonflant Thermarest et le sac Deuter. Ma préparation physique tout au long de la saison m'a permis de ne pas souffrir physiquement à aucun moment de la traversée. J'ai su me gérer convenablement, je ne me suis jamais cramé et malgré le poids embarqué (12kg sur le dos + 3kg en porte bagage), j'avais le niveau de forme pour la finir avec au moins un jour de moins.
Bref, cette GTMC restera pour moi une superbe expérience avec de très bons moments et des rencontres tout au long du chemin, l'hospitalité des gestionnaires de gîtes restera un super souvenir, idem pour la soupe de nouilles chinoises à la frontale sous la tente...
Ça fait quand même bizarre de se dire qu'on a traversé la moitié du pays pour rejoindre la mer, sans que ça ne paraisse, ce n'est pas le genre de truc qu'on fait tous les jours...

Alors bien sûr, on a pris des centaines de photos, vous pourrez retrouver toutes les infos concernant notre épopée sur notre blog dédié à la GTMC sur le lien suivant : http://gtmc-a-vtt.blogspot.com/

1 commentaire:

  1. Bonjour
    Je rêve toujours de faire cette rando! et bientot il sera trop tard!
    Bravo a toi!

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