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jeudi 6 novembre 2014

Descente du Piton Maïdo - Île de La Réunion

Robocop au départ !
Je ne pouvais pas ne pas profiter de mon voyage sur l'Île de La Réunion pour rouler sur les mythiques pentes du Piton Maïdo, bien connues pour accueillir les manches de la Mégavalanche.
C'est donc par l'intermédiaire de VTT Réunion que je réalise cette descente, la prestation tout compris incluant la location du vélo + protections + navette pour atteindre le sommet.
Après une heure de montée en camion pour rejoindre le parking du Piton Maïdo à 2200m d'altitude, je profite du superbe point de vue sur le cirque de Mafate avant de m'équiper, prendre possession du vélo, un Specialized Status, contrôler la pression des pneus, écouter le briefing du guide du groupe du jour et c'est parti pour 25 km de ride très varié : en guise de mise en bouche, les roches volcaniques du sommet et le pierrier permettent de se chauffer rapidement, puis vient la forêt de cryptomeria japonica avec ses passages sinueux parsemés de racines et de whoops. On pénètre ensuite puis dans la forêt de tamarins et sa terre "miroir", le verglas local si temps humide. Quelques sauts aménagés permettent de rythmer la descente puis un long single dans une végétation tropicale permet de prendre rapidement de la vitesse avant de profiter de la vue sur l'Océan Indien et le lagon de Saint Gilles.
C'est ensuite la savane avec ses sentiers sinueux poussiéreux qui nous permettent de rejoindre le bike-park sous le musée Villèle pour sauter quelques gaps et rouler sur des passerelles north shore, enfin ce sont les champs de cannes à sucre que l'on traverse avant d'arriver dans la civilisation après un ultime passage technique dans un pierrier.


Cette descente restera un très bon souvenir de mon séjour sur l'île. Elle permet d'avoir un bon aperçu des sentiers du secteur et surtout de découvrir et traverser les différentes couches de végétation tropicale.

mercredi 20 août 2014

Vars Attack !

Plan VTT Vars 2014
Vacances estivales dans les Hautes Alpes cette année, je suis à Vars en famille. Basés dans une résidence au village Vars-les-Claux, la vue depuis le balcon sur les crêtes de L'Eyssina et la Mayt laisse augurer du potentiel!

Deux pistes et plusieurs sentiers au menu, ça me laissera de quoi bien m'amuser deux ou trois demi journées dans la semaine.
La piste bleue "Les Marmottons" et rouge "Taillefer" partent toutes les deux du télécabine de Chabrières.
Les marmottons est une piste rapide, sans difficultés, avec des virages relevés qui s'enchaînent bien, des petits sauts par-ci, par-là histoire de rythmer la descente et de s'échauffer.
La Taillefer est déjà un peu plus sérieuse avec des doubles à sauter, un pierrier, des racines, un road gap pour les plus aguerris, elle est sympa à rouler.

Au départ du télésiège de Peyrol, on profite de plusieurs sentiers sur des portions naturelles.
La "Lièvre" est agréable à rouler, sentier assez étroit au milieu des marmottes, des relances, des ruptures, du caillou à franchir, le tout avec les paysages dégagés sur la vallée.
Le sentier noir "La Casse" est minéral, un sentier technique trialisant assez court et physique, plutôt  pentu sur des portions de cailloux non stabilisés.
Le sentier Le Vallon est 100% nature, single étroit sur le haut avec du caillou, de la racine, du franchissement de ruisseau, la panoplie complète. Le bas du sentier se passe en forête avec une partie commune avec un autre sentier qui descend au pied du télésiège.

lundi 18 août 2014

Ascension du Grand Glaiza (3293m)


Le Grand Glaiza (3293m)
Accrocher un 3000 à VTT... Ça y est, enfin !
Trois ans que trottait dans un coin de ma tête ce magnifique topo de vélo de montagne.
Quoi de mieux pour cette première que de gravir le Grand Glaiza, sommet situé sur la frontière franco-italienne culminant à prêt de 3300m?
Il faut dire que ce topo de vélo de montagne bien connu des passionnés de VTT est super alléchant, plein de compte rendus, de photos et de vidéos sont trouvables sur le net.
Je me suis bien préparé pour ce défi, des semaines que je me bouffe du dénivelé et du technique pour ne pas subir au risque d'abandonner, car grimper là-haut ne s'improvise pas vraiment, ça pique.
Je choisis la variante au départ d'Aiguilles, ce lundi matin, tempête de ciel bleu annoncée pour la journée, mais j'ai pris soin d'emporter avec moi un bon coupe vent.
Les 600 premiers mètres de D+ jusqu'à la Bergerie du Lombard se font sur piste, ça permet de monter au train et de se chauffer tranquillement. Après ... jusqu'au Lac du Grand Laus (2600m), c'est alternance de poussage, roulage, mais c'est dur.
Ce lac de montagne est vraiment magnifique, on en fait le tour avant d'attaquer un bon portage jusqu'en haut du Pic du Malrif (2880m). La descente au col éponyme fait du bien avant d'attaquer la Crête des Eaux Pendantes, une succession de bosses sur une jolie crête d'ardoise.
L'altitude et le vent compliquent un peu les choses, j'évite de regarder le sommet pour ne pas me décourager, je regarde où je mets les pieds et j'avance comme un robot pour conserver mon rythme. Je dépasse bon nombre de randonneurs et de montagnards avec mon vélo sur le dos, on m'encourage, on me prend en photos, l'un me taquine en me faisant comprendre que je suis pas vraiment au bon endroit avec mon vélo sur le dos ici, mais qu'importe, je prends un peu d'avance sur une portion descendante. Avec un vélo, un peu de physique et un bagage technique pas dégueu, ben oui, on va plus vite qu'à pied !
Bref, j'arrive sous le sommet désormais, les 300 derniers mètres positifs sont durs, la pente est raide, il ne fait pas très chaud même si le soleil est bien de la partie. Allez encore un effort, ça y est après 3h30 d'efforts j'atteins le sommet où 3 montagnards m'ont précédé, ils me félicitent pour cet exploit, je ne suis pas mécontent d'en finir et je m'empresse de poser un caillou sur le cairn au sommet ;-)
Au sommet
Je photographie à tour de bras le magnifique panorama minéral à 360°, l'un des montagnards me montre du doigt quantité de sommets avant de redescendre, il en connaît un rayon... On se sent minuscule devant l'immensité des lieux.
Je mange une barre et un carreau de chocolat gentiment offert, puis après 15 minutes au sommet, je décide de redescendre car il ne fait pas chaud.
La descente de la Crête des Eaux Pendantes est géniale... Quel pied d'enchaîner les virages, les épingles, sauter les obstacles, engager dans la pente... Je suis bien, je croise des marcheurs que j'ai doublé en montant, et j’atteins le Col du Malrif assez rapidement, il fait déjà un peu meilleur niveau température.
Passage ensuite aérien au dessus du Lac du Grand Laus sur la crête avant de rejoindre le GR58, ça y est, la végétation est plus présente.
Lac du Grand Laus (2600m)
Je bifurque ensuite direction Abriès. J'ai longtemps hésité en préparant le topo : redescendre sur Aiguilles, ou bien sur Abriès, j'ai demandé conseil à droite à gauche à des vététistes et des locaux, et du coup, j'ai pris l'option Abriès. Pourquoi ce choix? Tout simplement car je n'aime pas spécialement repasser deux fois au même endroit, redescendre par Abriès permet de voir d'autres  paysages, et la variété des obstacles est vraiment énorme, du sentier en balcon , du dévers, des marches, des épingles serrées, le bas est sympa aussi avec les arbres qui font leur apparition, les franchissements de ruisseau, et le finish tout en caillasse sur Abriès est top également, bref, il n'y a rien à jeter tout du long...
Le retour par la route sur Aiguilles (un peu moins de 5km), passe vite tellement j'en ai pris plein les yeux là haut...

vendredi 1 août 2014

Best Of Chatel-Guyon / Volvic

Si vous aimez les sentiers mêlant technique et fun, à tendance enduro, ce parcours est fait pour vous! C'est LE condensé des meilleurs sentiers du secteur Châtel-Guyon Volvic, au nord de Clermont-Ferrand.
Départ du parking de la piscine de Châtel-Guyon sur une portion montante à travers la ville pour se chauffer les mollets, avant d'attaquer une grimpette sur piste finissant par un petit poussage sur 50 mètres, avant de basculer dans la descente du Roc Errant (km 4) : première partie terre + racines, deuxième partie avec plus de cailloux. Après avoir coupé le ruisseau de la vallée des Prades, remontez à travers le parcours de santé en empruntant un single paisible qui mène au-dessus de la source de la Vachère. Le sentier de la Vachère (km 9) est étroit, parfois en dévers, avec quelques racines par endroits, mais fun à rouler.
Récupérez votre souffle sur l'allée Plazenet avant de remonter en haut du parc de Châtel-Guyon (possibilité de remplir la poche à eau à la petite fontaine se trouvant à côté de la cabane), pour rouler le single-track surplombant la route D227. Longez les escaliers en direction du Parc Écureuil (acrobranche). Possibilité de faire une courte boucle trialisante en haut du parc (s'il est fermé) avant de basculer dans une des nombreuses variantes descendant dans la vallée du Sans-Souci.
Remontez ensuite la vallée pour rouler un petit single sauvage montant qui permet d'atteindre le départ d'une portion descendante très technique constitué d'un enchaînement de grosses marches en rocher (km 17). Soyez prudent, sinon le mieux est de passer à pied.
De nouveau au fond de la vallée, empruntez le sentier descendant vers le petit étang puis remontez le long du joli ruisseau de Romeuf. Traversez-le sur les poteaux électriques formant une passerelle puis remontez le sentier qui finit en monotrace jusqu'à la route D455. Traversez-la puis suivez le sentier qui remonte en face sur le plateau vers le village de Douhady. De là, profitez si le temps le permet de la jolie vue sur les puys alentour.
Un sentier large vous mènera vers une portion ludique au-dessus du Centre Médical Étienne Clémentel, puis un bout de route vous amène vers les gorges d'Enval (km 22), sentier technique trialisant longeant le ruisseau l'Ambène, sauvage, avec au bout une jolie vue sur les gorges au-dessus du village d'Enval (table d'orientation).
Le parcours emprunte ensuite une succession d'épingles joueuses, au-dessus du village de Crouzol avant de remonter vers le petit pont de pierre. Traversez-le, puis attaquez la montée rocailleuse sur la première partie, plus roulante par la suite, qui mène au château médiéval de Tournoël (km 28). D'ici, récupérez votre souffle et continuez la montée sur la piste, avant de bifurquer à gauche sur un sentier montant qui part en épingle : il mène au sommet du Puy de la Bannière (730 m), départ d'une portion descendante en single-track serpentant au milieu des arbres (km 29).
Redescendez ensuite en direction du Parc des Sources de Volvic via un sentier rocailleux qui plonge droit dans la pente, comprenant au milieu une marche à négocier en virage à gauche. Attention en bas : le sentier déboule sur une route.
Prenez tout de suite le sentier qui longe cette route, puis suivez la piste à gauche. Prenez ensuite le petit sentier qui part sur la droite en oblique (km 31), il finit rapidement en single-track et navigue dans les cheires de Bruvaleix (terrain constitué d'anciennes coulées de lave). Traversez la route D16 et prenez à gauche un sentier caché qui, alternant roulage et courts poussages, ressort sur la route D90.
Empruntez la piste qui part sur la gauche, puis quittez-la pour traverser une autre courte portion ludique de cheire volcanique avant d'arriver au village de Moulet Marcenat.
Le chemin mène ensuite au départ du sentier des gorges de Viallard (km 39), descente caillouteuse comprenant marches, une longue dalle de roche, puis enchaînement de virages en sous-bois.
Remontez par la route pour rejoindre le village de Viallard. A la sortie du village, empruntez la piste à droite : le sentier mène au village de Beauvaleix, point de départ du sentier du Renard, joli single-track qui mène en direction du village d'Enval.
Retour en direction de Châtel-Guyon via Rochepradière.
Une dernière boucle dans le parc du Mont-Chalusset, puis retour à la voiture.

52km - 1700m D+

jeudi 4 avril 2013

Test plateau SRAM XX1

Le nouveau groupe SRAM XX1 fait parler de lui un peu partout sur la toile. L'une de ses innovations réside dans la denture spécifique des plateaux, prévue pour maintenir la chaîne et ainsi éviter de dérailler. La grande plage de la cassette 11 pignons (10x42) permet également de passer à priori partout. On obtient ainsi une transmission épurée avec un seul plateau à l'avant et un seul shifter au guidon. On supprimme le dérailleur avant et le shifter qui va avec.
Oui mais voilà, cette solution bien qu'intéressante techniquement est plutôt onéreuse. Surtout, il n'y a pas assez de recul encore pour connaître la durée de vie des composants de la transmission, notamment celle de la cassette, qui coûte tout de même environ 300 euros!
Un montage épuré
L'intérêt que j'ai trouvé à ce groupe, dans un premier temps est de pouvoir rouler en monoplateau sans guide chaîne grace à la denture des plateaux XX1 et pouvoir aussi bénéficier par rapport à mon montage précédent, d'une meilleure ligne de chaîne.
J'ai donc racheté à un particulier sur le net, un kit composé de l'étoile spécifique SRAM (76 BCD), ainsi qu'un plateau XX1 32 dents, et j'ai monté tout ça sur mon pédalier SRAM. J'ai conservé ma cassette 10 vitesses SRAM 11x36, ainsi que ma chaîne. Un dérailleur SRAM X9 type 2 assure le changment de pignon. Les dérailleurs type 2 ont un ressort plus costaud et contribuent ainsi à tendre la chaîne pour éviter qu'elle tape dans la base arrière. Une chaîne tendue est également moins sujette au déraillement. Cet ensemble fonctionne bien j'ai pu aller rouler et n'ai pas eu de problème de fonctionnement et n'ai pas déraillé dans les portions techniques en descente. Silence de fonctionnement très agréable. Pour les sorties plus longues je changerais le plateau, il est décliné en 28 dents au plus petit.

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