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vendredi 30 décembre 2011

2011 : Le Bilan


Cette année 2011 est passée à une vitesse grand V, c'est le moment de faire le bilan sportif de ces 12 derniers mois.
Elle a pourtant mal commencé, car je me suis fait une entorse à l'épaule suite à une chute dans une descente à la mi-janvier... Heureusement rien de bien grave, et après 2 semaines et demi de repos, j'étais prêt à remonter sur le vélo pour retrouver la forme et des sensations guidon en mains avant de descendre dans les Pyrénées Orientales avec mon pote Eric pour participer à la Garoutade, qui restera un souvenir fort avec les conditions météos plutôt... froides, humides et ventées.

J'en ai profité aussi pour aller rouler à nouveau dans des secteurs que j'avais délaissé en 2010, notamment sur les sentiers des Bois Noirs, j'ai découvert plusieurs sentiers bien sympathiques aussi en Montagne Bourbonnaise. J'ai également retrouvé avec plaisir les sentiers de la Côte Roannaise et des Monts de la Madeleine. Je suis allé rouler aussi sur les crêtes du Haut-Forez vers les antennes de Pierre sur Haute.

Mais la plupart de mes sorties sont réalisées dans le cadre somptueux de la Chaîne des Puys. De Chatel-Guyon jusqu'à Saint-Saturnin, en passant par Enval, Volvic, Durtol, le Plateau de Gergovie ou le Massif du Sancy, des kilomètres de supers sentiers pour rouler autour du Puy de Dôme, en compagnie la plupart du temps du Pointezie Crew, des potaches qui ne se prennent pas au sérieux, toujours prêts pour aller rouler.

Un peu de compétition pour le fun aussi, avec la participation à l'Enduro des Châteaux, en avril, dans les Pyrénées Orientales, avec 4 amis auvergnats. On a pris beaucoup de plaisir à rouler des sentiers magnifiques. Au mois d'Octobre je me suis avalé un gros morceau de VTT avec mon ami Lalouize, nous avons usé nos crampons sur le parcours imposé de la GéoBike, une épreuve de type Ultrabike où le but est de réaliser une boucle de 240 km et 5500m de D+ en 30 heures maxi en Lozère, Gard, Hérault dans des paysages somptueux : Cirque de Navacelles, Mont Aigoual, Gorges de la Jonte, les Causses, le Larzac...

J'ai eu l'occasion de réaliser ma première Grande Traversée cet été également avec mon ami Yann avec qui j'ai parcouru la Grande Traversée du Massif Central à VTT en semi-autonomie. 11 jours d'efforts pour rallier Riom (63) à Sète (34), une expérience superbe et des rencontres géniales tout au long du parcours, des paysages grandioses...

L'année se finit en beauté avec un super weekend organisé par Coach Eric et Lalouize, dans les Gorges du Tarn, les Arcs de St Pierre et les sentiers perchés de Capluc, et un parcours final grandiose dans le Chaos de Montpellier le Vx, les Gorges de la Jonte et celles de la Dourbie, avec 3 jours de super-ride dans des top sentiers. L'occasion pour moi de rencontrer des riders de Planicycles et l'incontournable jpr31.

Pour finir, 2011 est ma meilleure année en terme de kilométrage, avec un total de 56 sorties et 2654km au compteur. Vivement 2012 avec je l'espère encore beaucoup d'aventures à réaliser!

Remplacement boîtier de pédalier press-fit

Les roulements du boîtier de pédalier m'ont lâché en pleine sortie avant hier, les manivelles ne tournaient quasiment plus, du coup j'en ai bavé tout au long du parcours et même les légers faux plats montants étaient durs à avaler...
Je suis donc passé hier chez mon bouclard acheter un boîtier press-fit neuf.
La référence du boîtier de pédalier Shimano pour mon Zesty est SM-BB91-41A
Je l'ai payé 26 euros, je m'attendais à plus, bonne surprise.

1- Pour commencer la manœuvre, il est nécessaire de démonter le pédalier et de nettoyer la zone du boîtier de pédalier histoire de travailler propre. On voit bien sur cette photo que le roulement n'est pas au mieux de sa forme...

2- Le but du jeu est de chasser les roulements usagés ainsi que les cuvettes en polyamide. Pour cela, il suffit d'insérer un tournevis, une lime, ou mieux un chasse d'un côté du boîtier et de le poser en appui sur le roulement qui se trouve du côté opposé. Deux trois coups secs de maillet les font sauter comme des bouchons de champagne. Une fois que les roulements sont retirés, il faut maintenant chasser également les coupelles en plastique, toujours avec le maillet et une lime dans mon cas que j'utilise comme un chasse (c'est ça quand on est bien équipé ^^). Sur la photo ci-dessous, je suis en train de retirer la coupelle qui se trouve du côté plateaux

3- Petite vue éclatée du jeu de pédalier usagé ainsi que des outils utilisés. On voit les deux roulements annulaires, les deux coupelles et l'axe traversant

4- Le boîtier du cadre du Zesty est maintenant à nu. Je nettoie tout bien propre avant de remonter le nouveau boîtier press-fit

5- Avant de procéder au remontage, je mets un peu de graisse sur les extrémités du boîtier afin de faciliter l'insertion des coupelles neuves

6- Vue du nouveau boîtier press-fit référence SM-BB91-41A. Les roulements sont déjà insérés dans les coupelles. La tige filetée et les grosses rondelles vont me servir de presse pour insérer le boîtier press-fit en douceur dans son logement. Le boîtier de pédalier du cadre du Zesty mesurant 92mm, il n'est pas nécessaire d'utiliser l'entretoise de 2,5mm fournie avec le boîtier press-fit. Il vous suffit de vous reporter à la notice d'utilisation pour plus d'information.

7- Mise en place du boîtier press-fit et de la presse. Attention à bien positionner les coupelles dans l'axe pour que la mise en place soit optimale.
 Une autre vue avant de procéder au serrage

8- Je serre doucement les écrous, les cuvettes rentrent en douceur dans le boitier du cadre et vont se mettre en position. Je continue de serrer jusqu'à ce que les deux coupelles arrivent en butée sur le cadre.

9- Je retire la tige filetée et voilà le nouveau boîtier press-fit en place. Il ne me reste plus qu'à remonter le pédalier et aller rouler!

C'est une opération très facile à réaliser qui prend environ 15 min. Le plus dur est de retirer le boîtier usagé, et encore, il ne faut pas hésiter à frapper sec avec le maillet. Le cadre du vélo ne risque rien.

dimanche 11 décembre 2011

Enduro & Photo

Une jolie matinée hivernale, l'occasion de reprendre en douceur après ce weekend dans les Gorges du Tarn. Eric a envie de shooter tout ce qui bouge avec son nouvel APN, l'occasion donc de nous amuser à répéter les passages techniques du secteur et jouer avec l'objectif.


On a fait un peu de roulage dans la Vallée de Sans Souci, la crête, le Parc Écureuil et le haut du Parcours de santé de Chatel.

dimanche 27 novembre 2011

Weekend Le Rozier J3 Total Chaos


Mer de brume dans la vallée

Pour cette dernière journée, Lalouize et Ricky nous ont concocté un parcours extraordinaire avec 4 magnifiques descentes 4 étoiles au menu : la première en dessous du Chaos de Montpellier le Vieux, après un début qui brasse sur un monotrace en sous bois jonché de racines et de pierres en tout genre demande de la concentration pour ne pas partir à la faute. On sort ensuite des bois et le sentier descend de plus en plus vers la vallée de la Dourbie, que l'on domine et dont on profite des magnifiques paysages, c'est le Ravin de la Combe. Le sentier d'un mètre de large (parfois beaucoup moins!) en corniche avec du gaz sur la droite demande une attention maximale quand la vitesse augmente, les pierres sont bien présentes et secouent les bras ! On arrive à la Roque Sainte Marguerite après une enfilade d'épingles serrées. Excellente mise en bouche ! On remonte sur le Causse en face par la route et après Pierrefiche du Larzac, nous prenons la direction de la fameuse descente du Ravin de Saint Véran qui finit au Moulin de Corps : en sous bois, un extraordinaire singletrack étroit, recouvert de feuilles (humides à ce moment là), avec une succession d'une ribambelle d'épingles parsemées de racines. On peut prendre de la vitesse, les épingles se passent plutôt bien, le grip sur le pneu avant est bon en ce qui me concerne, je me tire la bourre avec Zed et Ricky, et l'on retrouve en bas LOlo et Pépé, sur le pont du moulin. Encore une descente majeure, tout le monde a apprécié.
S'en vient ensuite une remontée difficile sur un sentier empierré, direction les rochers de Roques Altes. Plop, Rémy et la Fourche ont bien souffert et arrivent presque 30 minutes après le groupe, qui mange ses sandwichs au soleil. Pépé détord ma pâte de dérailleur et règle l'indexation de mon dérailleur arrière (merci) et l'on part faire une photo de groupe au pied de Roques Altes, avant d'enquiller une autre longue descente de rêve en direction de Roc Banut (GR62) au dessus de la Corniche du Rajol : départ difficile et tendu avec de gros passages engagés et des marches énormes, on arrive au GR qui vient de Montméjean puis un sentier de gravelles sur un monotrace en corniche, avec des épingles nous font profiter encore une fois des magnifiques vues panoramiques sur la Dourbie et sa vallée encaissée. S'en suit une partie "plate" ou on peut envoyer du gaz, des pif pafs et l'on s'enfonce dans les bois pour un final technique d'épingles et de cailloux piégeurs vers le Moulin de la Caze. Le sentier ressort à la Roque Ste Marguerite, où l'en remplira nos sacaflottes au cimetière avant de remonter en haut du causse par la route, puis après un petit poussage sur le GR précédant une portion plate avant d'aller déguster la dernière descente de la journée, qui descend dans le Ravin des Fons et qui prend fin à La Cresse : un début sur un sentier rapide, quelques pifs pafs puis on s'enfonce dans les bois sur le monotrace rapide, des épingles et des pierres disséminées par ci, par là, avant de plonger dans un superbe tronçon technique, un joli pierrier humide, où il faut bien tenir le cap avant de rejoindre le village. Merci Zed de t'être rappelé de la localisation de l'entrée de cette superbe descente.
Roques Altes

Un magnifique parcours qui clôture un somptueux weekend de ride. Merci à Lalouize et à Ricky de nous avoir concocté ces parcours et les petits repas du soir qui vont bien ! L'occasion aussi de rencontrer d'autres riders et de pouvoir ainsi mettre des noms sur des visages ! Une super expérience qu'il faudra absolument renouveler !
50 bornes et 1500m de D+ environ. 

Montage Vidéo de jpr31

samedi 26 novembre 2011

Weekend Le Rozier J2 Arcs de St Pierre et Capluc

Magnifique paysage des gorges du Tarn
Plein de LPIVTTistes et ArvernesVTTistes nous ont rejoint la veille au soir au gîte, nous sommes une belle tribu prête à en découdre sur les sentiers du Tarn : dans le désordre et j'espère ne pas en oublier (désolé si c'est le cas ;) ), Mistigri, Plop, le Pointezie Crew avec LOlo, Pépé et Zed, la Fouge Girl (seule représentante de la gente féminine, bravo à toi !), PP42, Imassu, Lalouize, Ricky, Rémy, Arthur, jpr31, la Fourche, Bill, Cyril et ... moi ! On décide de partir en voiture directement au Rozier pour ne pas perdre de temps à rouler sur la route. Sur le trajet, mon Zesty, pas assez solidement attaché sur le porte vélo de toit, tombe sur la route alors que nous roulons à environ 70km/h. C'est le drame, après deux saltos avant vrillés, seule la selle sera cassée, par miracle rien d'autre, qui a dit que Lapierre n'était pas solide ;) !!! Une chance énorme c'est sûr, et alors que je croyais la suite de mon weekend fortement compromise, Cyril me propose une selle de remplacement de sous son siège de voiture ! Merci encore à toi, tu as sauvé mon weekend !! Après cette séquence "émotion" matinale, nous attaquons le parcours et nous roulons sur le joli petit sentier qui longe le Tarn, des portions roulantes, des tronçons techniques, un peu d'altitude, du gaz par endroits avec un joli précipice sur le côté, bref, un joli cocktail qui nous met en appétit et nous amuse tous. Lalouize (encore...) et La Fouge Girl ont eu des soucis de pneu et de crevaisons. Les nappes de brouillard dans les gorges rendent les paysages encore plus beaux qu'ils ne le sont et les premiers rayons du soleil irradient les falaises de l'autre côté. Nous arrivons aux Vignes pour une partie moins rigolote, mais maintenant que l'on est au bord du Tarn, il nous faut remonter sur le causse, par la route (environ 400m de D+). La température fraîche ne nous dérangera pas très longtemps, on monte vite en température ! En haut, la pause au soleil est la bienvenue, puis nous repartons vers la Bourgarie.
Arc de Saint Pierre des Tripiers

Le groupe se sépare alors en deux. Quelques uns vont tenter l'aventure et aller crapahutter sur le sentier Gaupillat, les autres iront jardiner un peu plus haut derrière le Cinglegros. Notre sentier est plutôt sympathique et à la suite d'une descente très pierreuse, nous attaquons une portion difficile et technique qui nous demandera pas mal d'efforts : sentier très étroit en corniche, il est difficile de conserver le cap, il y a beaucoup de racines, de marches à négocier, les buis nous ralentissent, quelques zones de portage, heureusement nous profitons des paysages magnifiques sur le Tarn, nous faisons des photos, les vautours tournoient dans le ciel au dessus de nous, c'est superbe.
jpr31 et moi
Arrivés les premiers à Cassagnes, nous attaquons les sandwichs en lézardant au soleil, en attendant les autres qui nous rejoindront environ une demi heure plus tard. Leur portion était très difficile tout du long, mais apparemment les paysages valaient le détour.
Notre parcours continue pour aller faire une boucle du côté des Arcs de St Pierre des Tripiers et de la grotte de l'Homme Mort. Ce secteur est super sympa, des marches à sauter, des racines à négocier, Rémy nous fait une lourde chute qui sera heureusement sans conséquence. Nous revenons sur Cassagnes avant d'avaler la descente finale vers le rocher de Capluc, ventre à terre. Comme les autres, elle est technique et encaillassée, parsemée de nombreuses épingles et de marches en tout genre. Un final encore une fois de toute beauté pour cette descente 4 étoiles qui nous ramène au Rozier, le sourire aux lèvres et fatigués par le brassage. Qu'est ce que c'était bon !
41 km et 1100m de D+ environ au compteur.


Montage vidéo de jpr31


Diaporama du weekend

vendredi 25 novembre 2011

Weekend Le Rozier J1 Cirque Saint Marcelin

Une partie du Cirque de St Marcelin
 Première sortie de ce weekend sur 3 jours que nous ont concocté Lalouize et Ricky, dans l'Aveyron. Au départ ce matin : Lalouize, Ricky, Rémy, Arthur, Imassu et moi. Il ne fait pas chaud au départ, il a juste gelé un petit peu, pas facile de se réchauffer au bord du Tarn. Heureusement, les premières montées arrivent et c'est sous les premiers rayons agréables du soleil que nous prenons de l'altitude.
Après le joli village de Liaucous, une grosse montée par la route nous permet de prendre 400m de D+ et quelques degrés en plus... Dès la première bosse Arthur pète la chaîne du vélo, ça commence bien et Lalouize a des soucis de pneus qui fuient. La suite est ondulante sur monotraces et pistes oubliées en sous-bois avec plein de portions très ludiques où l'on s'amuse comme des fous, du côté de Puech Prouzet et Puech Rouge. Nous traversons des constructions anciennes magnifiques, très isolées dans les bois ou en bordures des gorges du Tarn, sur le causse. On suit ensuite un monotrace rapide, creusé par les motos. Plus loin nous croisons un habitat préhistorique à l’abri des petites falaises dolomitiques.
Le pont des Vignes vu des corniches
La trace prend la direction de St Rome de Dolan, village perché au dessus des gorges du Tarn, puis repart sur une piste au dessus du causse.
On casse la croute sur un rocher en corniche au dessus des gorges, un panorama magnifique sous nos yeux, les rayons du soleil qui nous réchauffent, on ferait bien un petit roupillon, mais il faut bien repartir, car le meilleur nous attend maintenant, il nous faut redescendre vers le Tarn par le superbe sentier technique du Cirque de St Marcelin. Pas mal de portions techniques et engagées, parfois aussi très exposées, le faux pas est déconseillé... Enfin, rapidement, dès les habitations troglodytes en ruines de St Marcelin passées, les choses se calment et tout ou presque se passe sur le vélo. A déconseiller aux sujets sensibles au vertige. Le paysage est grandiose, les falaises sublimes nous surplombent et au fond coule le Tarn, revigoré par les derniers orages tombés il y a quelques jours. Après une dernière descente bien étroite, technique et « secouante », nous voilà de retour sur la D907 pour le retour au gîte. Un finish vraiment 4 étoiles !! Un prix d'honneur pour Lalouize qui a passé la journée à dépanner ses pneus, Arthur pour la chaîne, et Ricky pour un poc sur une base de son VTT. Malgré tout, le sourire est sur les lèvres et l'on se refait la sortie, une bonne bière à la main en arrivant au gîte.
Le Tiercé gagnant du jour : Arthur, Lalouize, Ricky (de g. à d.)




Une très jolie trace pour commencer ce weekend de 40 bornes et 1100m de D+. Retrouvez la trace et les infos de ce circuit ici, sur UtagawaVTT.

Extrait Vidéo

Diaporama du weekend

samedi 19 novembre 2011

Sortie Mi vélo - Mi Trail

A l'entrée d'un single...
Pas grand monde ce samedi après midi au départ de Chatel : Tom, Zed, Plop et moi sommes présents. L'idée est d'aller rouler sur de nouveaux sentiers au Nord de la Vallée des Prades, sur le secteur de Teilhède, et tenter de repérer de nouveaux sentiers sympathiques, histoire de changer un peu.
Le parcours s'avèrera assez physique dans sa première partie, avec de bons gros poussages et portages, heureusement ponctués par quelques descentes plutôt sympathiques, dont une technique, pas très rapide, mais assez sauvage tout de même. On aura droit à un joli portage au bord d'un ruisseau, sur des pierres glissantes, puis droit dans la pente avant d'arriver sur le Bouquet.
Le final se fera par le classique, descente Roc Errant, Parc Ecureuil. Tom et Zed nous laissent pour aller récupérer un vélo neuf, Plop et moi finissons par la Crête et le Parc du Mon Chalusset avant de rejoindre les voitures.
24 km pour près de 1100m de D+

samedi 12 novembre 2011

Jardinage entre Guéry et Servières

Flying Rougeot
Superbe après midi estivale... heu pardon automnale, l'occasion d'aller retourner sur les hauteurs du Sancy, du côté du Lac Servières. 10 vélos aux départ, pilotés par Lolo, Tom, Zed, Pépé, Rougeot, Pierre, Vrince, Jako, Plop et moi ! Une sacrée équipe prête à en découdre dans les nombreuses portions de singles techniques que nous propose Lolo.
Le parcours est quand même plutôt physique, les monotraces techniques, mais bien rigolos le grip est bon on se marre bien d'entrée de jeu dans le monotrace au milieu des pins avec une "double" aménagée que les plus hardis sauteront, la suite est superbe à rouler sauf le finish un peu trop hardos pour ma part, dans les joncs couchés, une pente bien trop prononcée pour le commun des mortels et le ruisseau bien pourri qui nous tend les bras en cas de chute. Lolo nous montre à nouveau qui est le patron. L'eau est fraîche les pieds sont mouillés on retrouve la piste et l'on grimpe au Col de l'Ouire.
Une fois en haut, on dévale direction le Guéry et avant d'arriver au parking, on prendra deux fois la petite portion super ludique dans les bois, enchainements de virages larges  et serrés et quelques courbes de niveaux plus bas, nous traversons la route histoire d'aller rouler sur une piste de rando raquette. Une série de whoops plus tard nous attaquons un tronçon au milieu de nulle part dans les bois, de la pente, des racines, du dévers, du grip, miamm!
On poursuit la descente toujours le cul derrière la selle, dans une portion super technique au pied de la Roche Sanadoire, avec un départ en dévers dans les racines, virage à droite droit dans la pente, mieux vaut ne pas tomber là au milieu des caillasses, la suite est plus roulable, technique mais ça passe bien avant de rejoindre la route du Cros, que l'on remonte jusqu'à la Roche Tuilière, pour descendre à nouveau un petit PR bien sympa, bien que trop court, il continue sur une portion où on peut mettre du gaz.
Remontée à nouveau par la route jusqu'à la Roche Tuilière. Deux groupes se forment : Tom, Vrince, Plop et Pépé remontent au Col de l'Ouire par la route du Guéry; Lolo, Zed, Pierre, Jak, Rougeot et moi poursuivons par Douharesse profiter d'un tronçon supplémentaire tout aussi superbe que les autres.
Maintenant c'est moins rigolo il faut remoooonter jusqu'au Col de l'Ouire. Jako et Pierrot rentreront aux voitures, nous poursuivons l'ascension. Lolo en mode supersonique nous dépose avant la montée au Col. Je me retrouve avec Rougeot qui finit sur le vélo, moi en poussant et on enchaîne le portage directement, avant la partie roulante. Je démonte ma roulette d'anti dérailleur qui bloquait ma chaine contre le bras oscillant (ça tourne bien moins), et l'on rejoint les autres dans le bois de sapins au dessus de Servières.
Il fait super sombre dedans, on dévale rapidement le dernier monotrace avant de descendre ventre à terre vers le Lac que l'on contourne côté passerelles en bois et racines bien humides histoire de voir si on peut s'en prendre une juste avant d'arriver au parking, mais non tout le monde tiendra le coup !
Une jolie boucle de 28km pour 1150m de D+

samedi 29 octobre 2011

Session "bartassage" à Volvic


"Rougeot"
Aujourd'hui, on en a profité pour travailler des portions techniques descendantes sur le secteur de Volvic. Départ 14h00 de la Maison de la Pierre à Volvic, avec au départ : Lolo, Pépé, Zed, Rougeot, Eabiz, Plop et moi. Il ne fait pas trop mauvais, les averses des jours passés ont rendu le terrain un peu gras, mais ça s'annonce plutôt bien.
Passage dans le parcours de santé, et première répétition d'une descente en dessous de La Coussedière, et qui finit sur les pentes du Chalard. Nous en profitons pour nettoyer le sentier, enlever les troncs et les branches en travers du chemin et l'on fera 3 ou 4 descentes, avant de poursuivre et remonter un peu pour rouler la crête des gorges de Viallard : un joli sentier rocailleux avec quelques sauts et de bons enchaînements avant de descendre la fameuse dalle : une portion très pentue sur une 15aine de mètres à bien gérer pour ne pas finir en vrac en bas.
Trois passages plus tard, on remonte un bout de sentier plutôt sympa avant de rejoindre la route, nous poussons pour finir d'arriver en haut. Une portion de liaison nous amène pas très loin de La Pradelle pour aller rouler un sentier plutôt rigolo qui rejoint un sentier que doivent utiliser les chasseurs pour traverser la vallée. Bien sympa, avec une portion assez technique trialisante, bien pentue, un virage en dévers et donc pas si simple à négocier. On nettoie le coin avec les scies pliantes et une variante est créée aussi sec, le passage est aussi sympa avec un virage à droite à négocier après une grosse marche.
"LOlo"
On poursuit la descente sur le singletrack pour rejoindre une piste en contrebas et l'on poursuit sur un ancien sentier monotrace qui mériterait d'être nettoyé pour pouvoir être roulable à nouveau, il n'y a pas grand chose à faire (à faire une prochaine fois). Un peu de "freeride" plus tard et l'on arrive sur le sentier qui remonte au Château de Tournöel. Eabiz a pété une pédale, il finira de rouler à son rythme pour rejoindre sa voiture. Nous poursuivons notre remontée en haut du Puy de la Banière, et l'on fera 2 passages de la descente en sous bois avant que la nuit ne tombe. Pépé et Lolo me peaufinent mon réglage d'amorto car ma roue arrière chasse trop, ça a l'air mieux, on verra ce que ça donne à la prochaine sortie.
On finit par un passage bien sympa au-dessus de la Vierge de Volvic, sentier du goret que, une fois n'est pas coutume, j'arrive à descendre sans poser un pied à terre.
Un dernier passage marrant dans le parcours de santé nous ramène au parking.
Une "petite" virée bien sympathique avec deux nouveaux sentiers découverts, agréables, des descentes et des remontées, du poussage, seulement 17,5km mais tout de même 900m de D+ !

mercredi 26 octobre 2011

Nouvelle monte

Les longs périples estivaux roulants sont maintenant finis, j'ai démonté le Crossmark que j'avais à l'arrière pour la GTMC et la GéObike, et j'ai remis à la place le Specialized Purgatory 26x2,20 carcasse GRID qui va bien pour les sorties un peu plus engagées.
Pour l'avant, pour remplacer mon Maxxis High Roller 2,35 qui a rendu l'âme, j'ai voulu jouer la carte du changement et j'ai écouté les conseils des copains pour essayer le Specialized Butcher SX en 26x2,30. Ce pneu a une accroche incroyable grace à sa gomme 50a sur les crampons latéraux et 45a sur la bande de roulement, et il est un peu plus performant que le Maxxis HR pour débourrer, même si la terre dans ma contrée ne colle pas trop, c'est un petit plus qui ne fait pas de mal. A tester donc, mais je sens déjà qu'il va me plaire...
Ce pneu n'est pas dispo en 2bliss, je l'ai quand même monté en tubeless avec préventif Notube sur ma roue ZTR Flow. J'ai réussi à le monter avec ma pompe à pied et en mouillant les flancs à l'eau savonneuse, j'avais pris soin de démonter l'obus tout de même. Une petite suée pour le faire prendre mais finalement ça l'a fait.

Côté pédalier, et l'hiver approchant, j'en ai profité aussi pour tirer moins gros à l'avenir, j'ai donc remplacé mon plateau de 36 par le 32, pour un montage double plateaux 22x32 qui sera un peu moins énergivore dans le D+.

samedi 22 octobre 2011

Saint Saturnin - Lac d'Aydat

Tom l'engin volant en réception de saut
Jolie météo cet après midi, environ 15°C et un beau soleil, idéal pour aller arpenter les sentiers de Saint-Saturnin avant qu'ils ne deviennent trop gras. On se donne rendez-vous à la mairie. Sont présents : Lolo, Tom, Zed, Coach, Plop et moi. Ca faisait longtemps que je n'avais pas rouler avec eux, ça m'a fait plaisir de les revoir.
On embraye direct dans des sentiers de chevreuils en sortie du village, direction la rivière La Veyre que l'on franchit, jardinage dans les bois sur un super tronçon, direction le Mont-Redon.
On retrouve un chien de chasse sur un sentier au milieu des bois. Sur son collier, le n° de GSM du proprio, problème de connexion réseau, Zed pinaille ^^ pour joindre le proprio, finalement "Canelle" nous suivra jusqu'à Ponteix, là où habitent ses maîtres, impossible à joindre au téléphone, on enferme Canelle dans le cimetière et on leur a envoyé un SMS pour prévenir.
Le Coach profite du paysage
Après Ponteix, nous continuons de grimper jusqu'à Rouillat Haut, et l'on récupère le GR30 à "Moulebas", nous le suivrons une bonne partie du temps, jusqu'au Lac d'Aydat, dont nous longerons les berges sur une portion bien sympathique, et l'on reprendra de la hauteur rapidement pour rejoindre Phialeix. A partir de là, le sentier devient plus technique, plus étroit, on se régale, en roulant à fond jusqu’au Mas.
Après on reprend le parcours classique en direction de Pierrelongue, Tom devant moi arrache des sauts énormes sur toutes les bosses, je regrette de ne pas avoir la GoPro sur moi... On enchaîne sur une portion descendante bien sympa avec de jolies marches à négocier, avant de rejoindre les berges de la Monne. Zones de relances sur le single le long de la rivière, puis une partie avec un peu de portage pour rejoindre le Pont de Riberolles.
La Chaîne des Puys
On poursuit sur un bon coup de cul dans les cailloux pour reprendre un peu de hauteur avant d'arriver à la descente finale sur La Monne. Un arbre s'est affaissé au milieu du chemin et gêne le passage. Nous sortons nos scies pliantes pour déblayer les deux gros troncs qui nous auront bien occupé un joli moment. Après quoi nous remontons en haut de la descente pour la refaire, histoire d'apprécier le nouveau passage : attention, on arrive assez vite sur le pif paf du bas... méfiance donc.
Sur le Pont de Riberolles qui enjambe La Monne
On enchaîne sur le sentier en dévers, je suis Tom qui se gave dans une épingle difficile sur la droite : appel roue arrière à droite, contre-appel à gauche, la roue avant sur un rail et il passe comme une balle! Malheureusement quelques dizaines de mètres plus loin, après avoir tiré la bourre avec Lolo, il part à la faute et fait un gros vol plané, avec un gros choc sur le flanc, heureusement rien de cassé. Il se remet et nous repartons et un peu plus bas, c'est moi qui m'en prend une, ma roue avant sort trop large après une sortie de virage trop généreuse, bing, OTB, légère douleur au poignet droit, mais rien de méchant.
Nous finissons le parcours par un sentier tranquille le long de la rivière et nous rejoignons les voitures.
Encore des Puys
Un bien joli parcours de 31km pour 750m de D+

samedi 15 octobre 2011

La "classique" de Chatel-Guyon

22°C au départ de Chatel-Guyon cet après midi, pas mal pour un 15 octobre ! Du coup après l'annonce de la sortie sur le forum arverne, nous nous sommes retrouvés à 6 pour rouler sur les petits sentiers du coin :
Éric "Coach"
Xavier "Plop"
Thomas "Zinc"
Julien "Julien63200"
Viviane "La Fouge Girl"
... et moi. Ca m'a fait plaisir de rouler en groupe pour arpenter les petits sentiers au-dessus de Chatel-Guyon, pour le tour classique : une petite boucle de 20 km pour 750m de D+, histoire de profiter des descentes du secteur : bois de Prompsat, Vallée des Prades, Parc Ecureuil, et passage de la crête au dessus de la Vallée du Sans Souci.
Un bon moment passé, des sensations plutôt agréables malgré mon nez bouché, mais l'essentiel est que l'on se soit bien fait plaisir.

lundi 3 octobre 2011

GeObike Ultra VTT 2011 : Objectif réussi !

Un gros morceau de VTT ce weekend puisque se déroulait la GeObike 2k11, au départ du village Le Rozier, sur la commune de Mostuéjouls. Il s’agit bien de l’épreuve ULTRAVTT la plus longue en France, avec ses 240 km et 5500m de D+ à avaler en moins de 30 heures. Organisée par Loran et la Maison des Accompagnateurs d'Aguessac; c’est une épreuve qui se déroule sur 4 départements et 23 communes, depuis Les Vignes en Lozère jusqu’à Navacelles dans l’Hérault en passant par l’Aveyron et le Gard. Le tracé permet aux pilotes de traverser le Causse Noir et le Plateau du Larzac, de découvrir le majestueux Cirque de Navacelles et de partir à l’ascension du Pic St Guiral, à 1366m d’altitude ainsi que le Col de la Caumète à 1440m. La longue descente sur Meyrueis sera un véritable moment de plaisir avant de terminer ce challenge par la traversée du Causse Méjean pour finir par les Gorges du Tarn.


Je me suis donc embarqué dans ce raid avec Louis, alias "LaLouize", et son pote Didier, alias "El Jeffe". Je ne vais pas décrire tout le parcours car ce serait bien trop long, voici plutôt les moments que je retiendrais de cette "aventure humaine" (© Lalouize) :
- le gros repas du vendredi soir au gîte
- l'appréhension et le petit stress au matin du départ quand je vois des mecs qui ont de l'expérience en raid aventure, qui déballe tout le matos de pro
- le briefing de Loran qui décrit le parcours et nous annonce qu'on va "en chier"
- le départ de l'épreuve à 10 heures
- la barre des 50km et qu'il en reste encore presque 200 à rouler
- la vue sur le village de la Roque Ste Marguerite au fond de la vallée de la Dourbie
- les paysages désolés et arides du Plateau du Larzac, la chaleur ambiante, 30°C en plein soleil facile
- le passage sur l'ancienne voie de chemin de fer avant d'arriver à La Couvertoirade, vestige d'un temps révolu
- le survol des concurrents par un autogire qui fait des prises de vue aériennes
- la pause à la terrasse d'un café à La Couvertoirade, je commande un croque-monsieur (j'aurais dû en prendre deux) à 15 heures avec un coca et un café, séance photo et défilés des vététistes "oranges" de Sussargues qui se cherchent dans le village.
- le super single ludique et technique avant Le Caylar.
- la grosse descente monotrace après St Maurice de Navacelle, pour redescendre au bord de la Vis. Excellente avec ses pierres, ses épingles, des passages où il faut engager, un bon souvenir avec le soleil couchant qui éclaire les falaises en face des gorges de la Vis.
- le sentier GR7 qui longe la Vis, le long de la canalisation d'eau avant d'arriver par une autre belle descente caillouteuse sur le village de Navacelles et le passage au km 100.
- le single des Gorges de la Vis au clair obscur, extra, tout en relance, des petites bosses, des petites marches, des racines, un peu de franchissement, des virages variés. Usant mais top.
- le petit SMS de Loran qui prévient de l'arrivée du premier concurrent au refuge n°1 à 18h25, il nous a mis déjà 30 km dans la vue
- une frayeur au km 110 quand je ressens une amorce de crampe dans le mollet droit, due à un manque d'hydratation. Je buvais pourtant pas mal, mais apparemment pas assez, et la forte chaleur de l'après midi a fait le reste. Il reste encore 130 km à parcourir, je me pose vraiment la question, à savoir : vais-je aller au bout?
- l'allumage de la frontale à Vissec, ça y est il fait nuit
- le bon gros poussage de nuit de 150m de D+ qui fait mal dans un sentier étroit et plein de caillasses avant de rejoindre Régagnas
- l'arrivée au refuge n°1 vers 21h30, soit 3 heures après le premier concurrent! On se restaure et nous nous reposons une heure. Loran nous offre une soupe aux lardons qui fait vraiment du bien. Je mange à tous les rateliers, je finis la salade de riz de Didier, mange un bout de brownie de Sophie. Ambiance décontractée, mais on voit que les organismes sont fatigués. Loran nous prévient que le plus dur est maintenant à venir.
- le départ du refuge n°1 à 22h30 fait mal aux fesses et à la tête, il fait nuit noire, il fait froid, et il faut attaquer l'ascension du Pic Saint Guiral à 1366m. On aura pris 1000m de D+ sur les 30 derniers km une fois arrivés en haut
- la descente dangereuse du St Guiral dans la nuit, avec des gros pierriers, quelques frayeurs mais pas de chutes, l'éclairage pas top en ce qui me concerne me fait serrer davantage les freins.
- km 130 : une branche a eu la mauvaise idée de se jeter dans ma transmission et de briser ma patte de dérailleur. Dépannage à 2h du matin dans les bois dont je me serais passé.
- les 10 bornes de grimpette après Dourbies, ça n'en finit plus de monter, le sentier est étroit on voit les lumières de la ville en bas, mieux vaut ne pas tomber là. Passage au Col des Ubertes.
- l'arrivée au refuge n°2 au gymnase de Camprieu au km 150. Il est 3 heures du matin. Pas grand monde, certains concurrents sont déjà repartis, d'autres dorment dans un coin. Nous mangeons un morceau, on change de tenue. L'odeur de mes chaussettes et de mes chaussures me feraient presque vomir, ça fait 17 heures que mes arpions n'ont pas vu le jour, l'idée de les jeter à la poubelle me traverse l'esprit.
- le couchage dans mon duvet à même le ciment, la tête calée par mon sac à dos. Je ne dormirais pas vraiment car je me suis levé deux fois pour aller uriner, et le ciment, c'est froid. Ce fut toutefois une sieste réparatrice, malgré le réveil à 6 heures du matin...
- départ du refuge n°2 vers 7 heures, on rallume les frontales car le soleil n'est pas encore vif en sous bois, le single du départ est bien casse pattes, il faut y aller tranquille pour grimper jusqu’à la Maison de l'Aigoual avant de poursuivre sur une piste, direction le Col de la Caumète 1400m. Ouf enfin en haut, je n'ai pas grand chose dans le ventre, seulement quelques barres dans l'estomac, il me tarde de redescendre.
- la descente technique sur les crêtes en direction de la Croix de Fer est extra, je l'avais faite auparavant avec la GTMC, je confirme qu'elle est mieux à rouler sans un sac de 12kg sur le dos ^^. Le soleil se lève, c'est le petit matin, les paysages sont magnifiques, on aperçoit Camprieu en bas.
- le petit sentier avant d'arriver à Meyrueis avec les petites passerelles était sympa, les chasseurs n'ont pas du apprécier notre passage, mais bon, sans rancune...
- km 174 : la pause petit déjeuner à Meyrueis à 9h15. Quoi de mieux qu'un pain au chocolat, une quiche lorraine et un café pour attaquer la journée ^^? On se pose à la terrasse d'un bistrot pour déjeuner et on achète de quoi manger pour midi avant de repartir.
- la remontée par la route sur le Causse Méjean est llllooooooooooooooongggguueeee, ça n'en finit pas, on prend pas mal de D+. Les paysages sur les Gorges de la Jonte sont tout simplement magnifiques
- les superbes paysages du Causse, les colonies de vautours qui tournoient dans le ciel, les petits villages typiques perdus au milieu de nulle part, la gentillesse du couple de petits vieux qui nous ont ravitaillé en eau à Hyelzas (km 190)
- le sale moment passé à faire les sangliers dans les fourrés de buis quand on a fait une erreur de navigation. Je me suis bien rayé les bras et les jambes et même le bout du nez!
- le single après le village Les Horts en direction de Saint Pierre des Tripiers. Un poussage dur pour les jambes aussi à cet endroit.
- la pause déjeûner à Cassagnes où l'on dévore les parts de pizza achetées le matin, ça fait du bien au bonhomme
- le passage au km 200 qui fait du bien au moral
- les paysages superbes donnant sur les Gorges du Tarn
- la descente vers le Tarn par la route à fond, tirage de bourre entre nous
- les 12 derniers km sur le superbe single en corniche qui domine le Tarn, tout en relances, des virolos qui s'enchaînent, je suis cramé mais je lâche tout pour profiter au max
- l'arrivée au Pont du Rozier avec une heure d'avance avant la fin de l'épreuve, ouf!
- la satisfaction et le plaisir de se dire qu'on la fait

Bref tout ça pour dire que ce fut une superbe aventure, avec des hauts et des bas, la peur de ne pas finir, le mal aux fesses (merci à la crème anti frottements), des pauses sympas, de la rigolade, de l'entraide. Je suis fier d'avoir réussi mais je ne suis pas sûr de le refaire à vrai dire.
Quelques chiffres :
- un peu plus de 19 heures sur le vélo
- 105 km de montées
- 45 km de plat
- 90 km de descente

Pour finir, un grand merci à Loran et aux bénévoles pour l’organisation et la gestion de l'épreuve.

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