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jeudi 28 avril 2011

Sortie en solo à Enval

 Je profite de cette matinée de libre pour aller rouler du côté d'Enval. Il a plu un peu hier après midi, le ciel est couvert, le plafond est bas, il fait à peine 10° au départ, mais je me réchauffe vite, car j'attaque direct par une petite côte (côtelette? ^^) pour prendre un peu de hauteur, je poursuis en direction du Pont de Crouzol, puis la traditionnelle montée au Château de Tournoël. Les pierres et les racines sont humides, mais ça va. De là-haut, je poursuis sur le GR441 pour monter le Puy de la Banère sur le sentier en sous bois.
J'amorce la première descente étroite dans les bois, mais je reste prudent car les appuis sont assez approximatifs, à cause des feuilles humides, mais les courbes s'enchaînent plutôt bien. Je poursuis sur la descente de la Vierge, pleine de caillasse, et je continue mon tour en passant dans le parcours de santé de Volvic. De zig en zag dans ces sentiers qui se ressemblent tous, j'attaque la montée direction Moulet Marcenat, et je bifurque pour prendre la direction de Viallard, ça serait dommage de passer dans le coin et de ne pas profiter du single dans les gorges. La roche est humide, les marches et les difficultés s'enchainent sur un bon rythme, j'appréhende juste avant le passage de la dalle inclinée, en espérant que le grip sera bon, heureusement il le sera, ça m'aura évité une bûche. Je poursuis le sentier à fond, et je rejoins la route.
Je retire à nouveau le coupe vent pour la grosse grimpette qui suit et qui me conduit tout en haut du plateau au dessus de la Pradelle et de la Banère. Des chevaux me servent de comité d'accueil en haut, je bois un coup et je continue en direction de Charbonnières les Varennes. Peu avant je bifurque à droite en direction du Montaclier, j'ai dans l'idée de dévaler le petit sentier descendant au dessus du centre Clémentel à toute berzingue. C'est un tronçon super ludique, mais trop court malheureusement. Je poursuis mon tour en poursuivant sur un bout de route pour descendre la trace de lapin derrière les rembardes de sécurité. La végétation s'est bien développée, les genêts en fleur obstruent le passage, j'attaque de descendre et je suis immédiatement trempé par la végétation humide. Je retrouve la trace après les rochers et je continue de descendre, je me raye bien le tibia gauche en passant dans les buissons noirs et j'arrive finalement sur le chemin qui me conduit sur la route de Beauvaleix.
Un peu de grimpette sur route pour arriver au village et j'enquille dans la descente du Renard. Le haut du sentier est étroit, je me trempe à nouveau à cause de la végétation, et enfin arrive la partie en sous bois, je lâche les freins et ça file vite. Malheureusement après le pierrier, c'est bien moins rigolo car de nombreux troncs d'arbres entravent le chemin, c'est désormais presqu'inroulable. C'est dommage, ce petit sentier qui avait plein de charme est défiguré à présent, beaucoup d'arbres qui longeaient le sentier ont été abattus, plus de pifs pafs, il ne reste qu'un champ de mines, c'est triste...
Le tour se finit par une portion commune avec le départ, j'arrive finalement à la voiture, après 27km et 800m de D+ en 2h30, juste avant la pluie.

samedi 23 avril 2011

Chatel-Guyon > Tournoël > Chazeron


Moi
Il fait beau cet aprem, malgré des averses prévues en fin de journée, j'ai envie d'aller rouler, je retrouve Pierre et Xavier au point de rendez vous à Chatel-Guyon.
La première partie du tracé reprend le circuit fait mercredi soir, les enchainements montées et descentes sont excellents. Une fois à la Vallée du Sans Souci, je propose de monter les Grands Tournants, mais en prenant la variante, un peu plus raide, mais finalement qui passe bien, car plus courte que l'autre possibilité. On arrive directement derrière le Montaclier que l'on contourne, on prend le sentier rigolo plein de pierres qui redescend derrière Clémentel. Nous prenons la direction du sentier de l'APAGE, qui longe les Gorges d'Enval, histoire de profiter d'un peu de fraîcheur.
Le Puy de Dôme au fond
En bas des gorges, Xavier nous quitte. Pierre et moi continuons cette sortie, j'ai vraiment envie de bouffer du km cet aprem, d'autant plus que j'ai la pêche. On continue direction le petit pont de Crouzol, sur le sentier qui a un "petit quelque chose de méditerrannéen", avant d'attaquer la montée vers le Château de Tournoël. Une fois là haut, on en redemande et on poursuit l'ascension sur le GR441, jusqu'à atteindre le plateau.
Pierre
De là nous premons la direction de Facemeunier puis traversons Charbonnières les Varennes, et passons à Douhady. Petite descente pour arriver à Gareuil et nous pouvons maintenant bifurquer direction le Château de Chazeron, pour finir ce tour en beauté par la piste de DH et le sentier de crête, toujours aussi plaisant à dévaler. Pierre est super content d'arriver en bas sans avoir mis le pied à terre.
Nous finissons cette agréable sortie par le final classique : parcours de santé, puis l'ultime micro descente du Mont Chalusset, avant d'arriver aux voitures. Nous n'aurons pas pris une goutte de pluie sur les casques, mais la pluie arrive au nord, il était temps d'en finir.

Un bien joli tour de 44 km pour 1212m de D+

mercredi 20 avril 2011

Session enduro aftertaf


Montée dans les bois
24°C, soleil, conditions superbes pour aller rouler en sortant du boulot aujourd'hui. Rendez vous à 17h30 à Chatel Guyon avec mon pote Eric pour revisiter les environs.
Direction le parcours de santé pour emprunter le sentier "super mais trop court" qui nous conduit au plan d'eau de la Vallée des Prades. De là, on attaque la montée du Roc Errant par un bout de piste qui se termine ensuite en sentier en sous bois.
Une fois en haut, on attaque la très jolie descente derrière Prompsat, avec pas mal de difficultés appétissantes, notamment des racines, et quelques zones de relance. Le bas est toujours aussi technique, il faut virevolter d'un côté à l'autre du ruisseau, parfois passer sous quelques troncs d'arbres couchés mais c'est super sympa. On finit d'arriver au petit plan d'eau du Roc du Diable.
Nous attaquons ensuite la remontée par le joli single en dévers sous les sapins, qui rejoint la piste principale après une belle épingle. Nous poursuivons la montée sur un bon rythme jusqu'au raidard final, puis nous continuons notre chemin pour nous faire la descente de la Vallée des Prades, toujours aussi ludique. Nous faisons quelques vidéos pour nous amuser et nous poursuivons la descente, dans laquelle je manque de tomber dans un passage très raviné. Nous traversons le ruisseau des Grosliers et nous traversons le parcours de santé pour rejoindre le sentier ludique qui surplombe la route, en allant au Parc Ecureuil. Il faut faire attention au grip car le terrain est super sec, du coup, ça chasse un peu par moment, mais ça va.
Le Roc du Diable
Au Parc Écureuil, nous attaquons par la portion de descente technique en rocher, avant de nous jeter dans le single plein de racines. Au fond de la Vallée du Sans Souci, nous avons le temps de faire une boucle supplémentaire pour rouler sur la crête de la DH. Pour y accéder : un très joli sentier monotrace en montée régulière, très agréable.
La portion de crête est toujours super ludique, on passe bien dedans, les marches et les difficultés se négocient bien. Dommage qu'elle ne soit pas plus longue!
De nouveau au fond de la vallée, nous reprenons la direction des voitures, on passe dans le parcours de santé, et on finit par l'enchainement de la descente technique du Mont Chalusset, puis on continue le chemin pour arriver aux voitures.
Une jolie sortie aftertaf, qui permet de rouler les meilleurs endroits du coin, et faire les montées à bon rythme pour se faire la caisse.
Bilan : 20 km pour 700m de D+

samedi 9 avril 2011

La Banne d'Ordanche

Massif du Sancy
Nous sommes 10 au point de départ cet après midi au Lac Servières (1203m) : Lolo, Tom, Zed, Nico, Jako, Eric, Plop, Vrince, Moufette et moi. La météo est superbe comme sur tout le pays, grand soleil, 18°C. Les sentiers sont secs, ça va être plaisant à rouler. On contourne le Lac Servières et on attaque d'entrée de jeu par une montée assez raide et trialisante par moment, en alternance avec des montées régulières parsemées de cailloux ici et là. Bien sûr on roule à bon rythme, et j'ai du mal à trouver mon souffle. Nous roulons à travers la forêt du Guéry et nous rejoignons le GR30 sous le Puy de l'Aiguillier. Arrivé en haut, je suis déjà dans le rouge, le rythme est élevé.
Direction ensuite le Col de l'Ouire (1480m) avec une descente trial que j'aurais du mal à négocier et on enchaîne la descente  entre les prés à vaches qui mène au Col du Guéry (1260m).
Juste avant de descendre à La Bourboule
De là, direction la Ferme du Puy May sur une longue piste en faux plat montant qui nous mène au pied de la Banne d'Ordanche. Petite pause puis c'est parti, on attaque la montée du sentier raide pour se rapprocher du pied du rocher. De là haut, une superbe vue imprenable sur tout le Massif du sancy et sur la ville de La Bourboule s'offre à nous.
On attaque alors une longue descente dans la prairie, la vitesse est élevée, quelques ornières nous rappellent  à la prudence. Nous nous enfonçons dans les bois pour suivre un superbe sentier, avant de rejoindre la Gacherie. La descente se poursuit encore cette fois sur un sentier super encombré de racines et de grosses pierres, nous sommes sur le GR30.
Nous longeons la Dordogne pour rejoindre La Bourboule et traversons le Parc Fenestre. Nous rattaquons la montée par un bon portage dans un escalier de rondins, pour continuer sur un sentier montant, avec alternance de poussage et de roulage pour arriver au pied de la Roche de Vendeix. Nous faisons une pause avant de poursuivre pour monter au Rocher de l'Aigle (1220m), sur un sentier très raide mais court, qui tape encore dans les réserves.
la Banne d'Ordanche
Mais nous ne sommes pas montés là haut pour rien. Lolo nous fera profiter d'un sentier magique, à flanc de de falaise au début, puis le sentier en terre plonge droit dans le pentu. Interdit ici de prendre de la vitesse, sinon c'est la boîte assurée. Je suis assis sur la roue arrière, cette portion technique est très ludique, à ne pas faire quand c'est humide, un conseil... Nous continuons sur un sentier parallèle aux courbes de niveau (une fois n'est pas coutume...) et nous poursuivons sur un sentier humide, un lit de ruisseau avec quelques pontons en rondins aménagés.
Nous poursuivons sur un sentier qui longe à nouveau la Dordogne, direction le Mont Dore, pour rejoindre le parking où Lolo a géré son camion. Nous réussirons à empiler 10 vélos complets et 10 bonhommes dans son T5 Volkswagen! Il faudra néanmoins dévisser une pédale pour pouvoir fermer la porte. Nous remontons tranquillement au Col du Guéry. Vu les conditions météo géniales, Lolo nous propose de remonter au Col de l'Ouire. Malgré la fatigue et le manque d'eau, nous sommes 5 à relever ce dernier défi : Lolo, Zed, Vrince, Jako et moi. On commence par pousser un moment puis nous atteignons le Col de l'Ouire en roulant au train. Là haut, on finit de manger ce qu'il nous reste et nous continuons de prendre de la hauteur, nous attaquons le GR30 avec les vélos sur le dos pour atteindre le joli sentier de crête du Puy de l'Aiguillier, à presque 1500m. Nous poursuivons sur le sentier étroit, transformé en ornière par endroits et un peu de vide à gauche aussi, il faut faire attention où l'on pose ses crampons...

...et 10 lascars dans le camion!
10 vélos...
Nous descendons au Puy de Combe Perret (1380m), avant d'attaquer une super portion descendante dans un bois de sapins, nous sautons la jolie petite double bosse aménagée avant de sortir du bois et de rattraper le GR30 qui descend tout droit dans les pierres et les marches, à fond, en direction du Lac Servières, pour un retour aux voitures, rincés mais tellement contents de cette super sortie.
Une belle sortie de 38,5km pour 1273m de D+

dimanche 3 avril 2011

Enduro des Chateaux - Jour 2

Ma plaque de cadre
Deuxième jour de course de l'Enduro des Châteaux. Après avoir rendu le chalet et ramassé toutes les affaires, nous partons au départ de la première spéciale du jour, derrière Montalba le Chateau. Le temps est encore couvert, mais ça va se lever peu à peu, on profitera aussi du paysage. Je prends un efferalgan pour calmer les douleurs à la cuisse droite, mollet gauche et cheville gauche.
Spéciale 3 : Pas facile de repartir ce matin, mais il faut y aller. Départ avec des virages lents sur un terrain terreux et caillouteux, une petite zone de relance avant d'arriver sur un enchainements de deux grosses marches granitiques d'un mètre de haut, à franchir sous les yeux de pas mal de spectateurs, avant de poursuivre ensuite sur la terre avec une racine vicieuse sur le premier virage, ensuite, tronçon roulant où j'essaie de rouler du mieux que je peux avant que le parcours continue sur un single technique, tout en dévers sur un sol terreux et caillouteux, des whoops naturels,  des passages engagés par moment, en dévers, sur des zones rocailleuses souillées par la terre accumulée au fil des passages, il faut faire attention où l'on place sa roue avant pour ne pas aller dans le décor. S'en suit une portion à découvert, assez rapide avec un faux plat montant, deux trois bricoles à négocier avant l'arrivée en descente dans les racines. Pas de chute, j'ai préféré assurer, quitte à moins engager, je n'avais pas envie de me boîter du matin.
Spéciale 4 : départ sur un sentier large, mais avec deux grosses ornières dans lesquelles il ne faut pas plonger, sinon c'est sanction immédiate, puis on bifurque dans un enchainement de virages en pifs pafs, alternants montées et descentes, avant de poursuivre sur un tronçon descendant un peu plus technique mais bien plus ludique aussi, avec pas mal de cailloux, et surtout de jolies marches et sauts aménagés qui se passent bien en rythme avant de finir sur deux trois virages relevés. Une spéciale rapide, dans laquelle malheureusement, je n'ai pas assez lâché les chevaux.
La liaison pour rejoindre la spéciale 5 se fait sur une piste DFCI, l'ascension est longue, mais ça monte bien, un ravito avec des produits locaux nous attend quasiment en haut, on recharge les batteries, ça fait du bien avant de poursuivre la liaison pour rejoindre le départ.
Spéciale 5 : Départ sur un sentier assez plat, avec quelques cailloux à éviter, puis de longues zones de relance, j'essaie de rouler propre pour ne pas me boiter sur ce sentier de crête, pas très larges et plein de petits pièges. Je me débrouille pas trop mal, mais je ne parviendrais pas à rattraper mon prédécesseur, malgré que je le voie pas très loin de moi. La fin de la spéciale est plus sympa, le sentier descend dans la caillasse et les marches où on peut faire quelques petits sauts, avant l'arrivée sur la piste DFCI. Une spéciale rapide dans laquelle on peut remonter au classement si on met les watts.
On remonte sur la même piste que la liaison précédente, arrêt au ravito, avant d'arriver au départ de la spéciale suivante.
Spéciale 6 : départ sur une portion défrichée à flanc de colline, une marche à sauter avant un virage à droite qui finit sur un single longeant le haut de la vallée, je mets du rythme dans ce secteur avant d'arriver sur une portion descendante avec plein de pierres et d'obstacles en tout genre à bien négocier avant de traverser un cours d'eau sur une échelle aménagée. Coup de cul en montée que je passe presque tout sur le vélo, je pousse pour finir d'arriver en haut dans les cailloux puis relance avant de couper la piste DFCI pour plonger direct en face sur une zone en faux plat dans laquelle je relance aussi, on enchaine sur deux échelles en bois et quelques marches rapides, quelques virages rapides avant une autre bosse vers les grillages, puis ça redescend, des belles marches à négocier dans la terre meuble, il faut ensuite négocier 4 épingles serrées et pentues avant de franchir l'arrivée. Une spéciale rapide encore une fois avec quelques zones super ludiques.
La première portion de liaison suivante se fait sur un sentier escarpé : long portage obligatoire pour remonter en haut du plateau. Même si j'ai chaud, je le gère bien et j'arrive en haut assez "frais". On arrive au départ à la spéciale suivante et nous sommes relativement en avance car l'orga a rajouté 10 min supplémentaires.
Départ SP7
Spéciale 7 : c'est la dernière de la journée. Comme dit Moufette, c'est dans cette spéciale que tu peux gagner du temps, comme perdre la course. En effet, le départ se fait sur un sentier sinueux au début, une petite bosse avant d'arriver au détour d'un roc sur la difficulté : deux grosses marches d'un bon mètre à avaler. Il y a du monde qui encourage, des flashs, il ne faut pas tomber pour se taper la honte. Je passe bien et je mets du gaz pour monter le raidard en face. Enchainements de quelques virages sur plat puis descente à gauche qui atterrit dans un goulet boueux et sablonneux, on passe dans un tunnel qui déboule sur un saut si on veut, il y a plein de monde aussi à cet endroit qui encourage, puis ça continue dans un goulet avec des virages relevés, et la fin sur le plat avant l'arrivée sur une petite bosse. Spéciale très (trop) courte, mais peut être la plus belle et la plus ludique pour moi.
Au final, un super weekend enduro sur des parcours très variés, un bon groupe de potes pour le partager, plein d'anecdotes en tête. Une orga au top qui a bien bossé, dommage simplement qu'ils aient mis à disposition les tracés des spéciales 15 jours avant, du coup les spéciales ont été surlimées par les locaux, mais bon, on a pris du plaisir quand même sur ces superbes sentiers, et on reviendra peut être bien...
Le parcours du dimanche

samedi 2 avril 2011

Enduro des Chateaux - Jour 1

Les vélos ont bien bossé
Ça y est, c'est le jour J, nous sommes dans les PO pour disputer l'Enduro des Chateaux 2011, compétition organisée par les Riders Catalans. 150 inscrits au départ. Nous sommes 5 auvergnats engagés : Julien "Moufette", Éric "Zed", Éric "Coach", Xavier "Plop" et moi.
Le samedi matin est laissé libre pour reconnaître les spéciales, qui sont au nombre de 7. D'un point de vue timing et logistique, nous décidons de reconnaître la 6ème et la 7ème spéciale. Je passe en mode "boulet" ce matin : Zed me prête un Minion 2,35 double ply pour l'arrière mais je n'arrive pas à le faire claquer, direction la station service de bon matin, un poil de stress mais bon ça l'a fait quand même, merci Zed, car sinon je pense que j'aurais bien galéré avec mon gros boudin de DH.
Changement de pneu matinal
Repérage
Mon dérailleur pinaille
Repérage SP6
Attention au radar !
Case prison pour Éric
Pendant la reco de la SP6, j'ai un souci de transmission sur l'arrière, problème de câble et d'embouts de gaine usagés, heureusement que Moufette me remettra tout ça d'aplomb pour que je puisse rouler, sinon le weekend aurait été compromis pour moi. Merci à toi aussi! A midi, nous récupérons les plaques de cadre, mangeons un morceau et nous partons au départ de la première spéciale, sur les hauteurs de Casefabre. Là haut, il y a du brouillard, mais il ne fait pas trop froid, ça va. Tout le monde se prépare, et nous effectuons un petit bout de liaison sur un sentier étroit pour atteindre le départ. Je suis le premier de notre groupe à partir, j'ai un peu de pression! 
Spéciale 1 : Ça y est c'est parti : une petite marche dès le début avant un enchainement de virages serrés sans visibilité, puis un raidard que je fais en courant, enchainement de marches et de portions rapides. Un peu trop généreux dans mon pilotage, je sors un peu large sur un virage serré, mon cintre accroche un arbuste, sanction immédiate dans ces sentiers super étroits : OTB direct! Béquille dans la cuisse droite. Un peu moins d'enthousiasme du coup, je repars en essayant de relancer comme je peux dans les sections rapides, mais le souffle ne suit pas. La spéciale se poursuit en sous bois sur une portion super rapide puis déboule sur un enchainement de cailloux ronds type voie romaine, puis un gros pierrier pour continuer, ensuite, enchainements de virolos en sous bois avant l'arrivée sur la piste.
On effectue le petit bout de liaison qui nous amène au départ de la 2nde spéciale.
Spéciale 2 : Ça part tout droit sur une portion fraîchement défrichée, petite bosse en rocaille, avant d'enchaîner sur plusieurs virages très serrés droit dans le pentu, c'est un passage lent et assez technique qui découle ensuite sur un tronçon en dévers, il y a du gaz à gauche, et il faut relancer sur le single caillouteux qui arrive en sous bois, je rattrape mon prédécesseur au niveau de la difficulté majeure de la spé, une descente assez raide sur une dizaine de mètres avec des petites marches en terre, il y a des spectateurs qui nous encouragent, ça flashe, et je suis dans la roue du pilote devant. Au moment où je veux le doubler, mon cintre accroche à nouveau une branche, et nouvel OTB dans un arbuste, je suis dégoûté, je perds du temps à repartir et je me suis fait mal à la cheville. Je repars tout de même sur un bon rythme pour finir la spéciale, le dernier enchainements d'épingles serrées en descente est sympa.
La première journée de course est finie, nous rentrons au camping partager nos impressions et refaire les spéciales, nous regardons les runs de Moufette et Zed en caméra embarquée, on torche quelques bières, les lasagnes apportées par Moufette, et un kg de pâtes bolognaise...

Le parcours du samedi

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