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dimanche 3 avril 2011

Enduro des Chateaux - Jour 2

Ma plaque de cadre
Deuxième jour de course de l'Enduro des Châteaux. Après avoir rendu le chalet et ramassé toutes les affaires, nous partons au départ de la première spéciale du jour, derrière Montalba le Chateau. Le temps est encore couvert, mais ça va se lever peu à peu, on profitera aussi du paysage. Je prends un efferalgan pour calmer les douleurs à la cuisse droite, mollet gauche et cheville gauche.
Spéciale 3 : Pas facile de repartir ce matin, mais il faut y aller. Départ avec des virages lents sur un terrain terreux et caillouteux, une petite zone de relance avant d'arriver sur un enchainements de deux grosses marches granitiques d'un mètre de haut, à franchir sous les yeux de pas mal de spectateurs, avant de poursuivre ensuite sur la terre avec une racine vicieuse sur le premier virage, ensuite, tronçon roulant où j'essaie de rouler du mieux que je peux avant que le parcours continue sur un single technique, tout en dévers sur un sol terreux et caillouteux, des whoops naturels,  des passages engagés par moment, en dévers, sur des zones rocailleuses souillées par la terre accumulée au fil des passages, il faut faire attention où l'on place sa roue avant pour ne pas aller dans le décor. S'en suit une portion à découvert, assez rapide avec un faux plat montant, deux trois bricoles à négocier avant l'arrivée en descente dans les racines. Pas de chute, j'ai préféré assurer, quitte à moins engager, je n'avais pas envie de me boîter du matin.
Spéciale 4 : départ sur un sentier large, mais avec deux grosses ornières dans lesquelles il ne faut pas plonger, sinon c'est sanction immédiate, puis on bifurque dans un enchainement de virages en pifs pafs, alternants montées et descentes, avant de poursuivre sur un tronçon descendant un peu plus technique mais bien plus ludique aussi, avec pas mal de cailloux, et surtout de jolies marches et sauts aménagés qui se passent bien en rythme avant de finir sur deux trois virages relevés. Une spéciale rapide, dans laquelle malheureusement, je n'ai pas assez lâché les chevaux.
La liaison pour rejoindre la spéciale 5 se fait sur une piste DFCI, l'ascension est longue, mais ça monte bien, un ravito avec des produits locaux nous attend quasiment en haut, on recharge les batteries, ça fait du bien avant de poursuivre la liaison pour rejoindre le départ.
Spéciale 5 : Départ sur un sentier assez plat, avec quelques cailloux à éviter, puis de longues zones de relance, j'essaie de rouler propre pour ne pas me boiter sur ce sentier de crête, pas très larges et plein de petits pièges. Je me débrouille pas trop mal, mais je ne parviendrais pas à rattraper mon prédécesseur, malgré que je le voie pas très loin de moi. La fin de la spéciale est plus sympa, le sentier descend dans la caillasse et les marches où on peut faire quelques petits sauts, avant l'arrivée sur la piste DFCI. Une spéciale rapide dans laquelle on peut remonter au classement si on met les watts.
On remonte sur la même piste que la liaison précédente, arrêt au ravito, avant d'arriver au départ de la spéciale suivante.
Spéciale 6 : départ sur une portion défrichée à flanc de colline, une marche à sauter avant un virage à droite qui finit sur un single longeant le haut de la vallée, je mets du rythme dans ce secteur avant d'arriver sur une portion descendante avec plein de pierres et d'obstacles en tout genre à bien négocier avant de traverser un cours d'eau sur une échelle aménagée. Coup de cul en montée que je passe presque tout sur le vélo, je pousse pour finir d'arriver en haut dans les cailloux puis relance avant de couper la piste DFCI pour plonger direct en face sur une zone en faux plat dans laquelle je relance aussi, on enchaine sur deux échelles en bois et quelques marches rapides, quelques virages rapides avant une autre bosse vers les grillages, puis ça redescend, des belles marches à négocier dans la terre meuble, il faut ensuite négocier 4 épingles serrées et pentues avant de franchir l'arrivée. Une spéciale rapide encore une fois avec quelques zones super ludiques.
La première portion de liaison suivante se fait sur un sentier escarpé : long portage obligatoire pour remonter en haut du plateau. Même si j'ai chaud, je le gère bien et j'arrive en haut assez "frais". On arrive au départ à la spéciale suivante et nous sommes relativement en avance car l'orga a rajouté 10 min supplémentaires.
Départ SP7
Spéciale 7 : c'est la dernière de la journée. Comme dit Moufette, c'est dans cette spéciale que tu peux gagner du temps, comme perdre la course. En effet, le départ se fait sur un sentier sinueux au début, une petite bosse avant d'arriver au détour d'un roc sur la difficulté : deux grosses marches d'un bon mètre à avaler. Il y a du monde qui encourage, des flashs, il ne faut pas tomber pour se taper la honte. Je passe bien et je mets du gaz pour monter le raidard en face. Enchainements de quelques virages sur plat puis descente à gauche qui atterrit dans un goulet boueux et sablonneux, on passe dans un tunnel qui déboule sur un saut si on veut, il y a plein de monde aussi à cet endroit qui encourage, puis ça continue dans un goulet avec des virages relevés, et la fin sur le plat avant l'arrivée sur une petite bosse. Spéciale très (trop) courte, mais peut être la plus belle et la plus ludique pour moi.
Au final, un super weekend enduro sur des parcours très variés, un bon groupe de potes pour le partager, plein d'anecdotes en tête. Une orga au top qui a bien bossé, dommage simplement qu'ils aient mis à disposition les tracés des spéciales 15 jours avant, du coup les spéciales ont été surlimées par les locaux, mais bon, on a pris du plaisir quand même sur ces superbes sentiers, et on reviendra peut être bien...
Le parcours du dimanche

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